12 NORMES POUR UNE CROISSANCE SEREINE !
Dans le monde de l’entrepreneuriat, la conformité réglementaire aux normes légales et juridiques reste « le mouton noir » et pourtant capitale pour une croissance durable.
Au-delà des sanctions, c’est une question de réputation, de crédibilité et de durabilité.
De nombreuses entreprises se heurtent à la complexité des réglementations et finalement générent des erreurs involontaires. La non-conformité nuit gravement à la réputation de l’entreprise et entraîne des sanctions financières importantes.
La conformité renforce la confiance des partenaires et des clients, essentielle pour des relations d’affaires saines. Une entreprise est davantage favorisée pour une expansion long terme si elle respecte des normes contractuelles et évite ainsi les éventuels problèmes juridiques imprévus.
L’ignorance des mises à jour législatives conduit à des non-conformités accidentelles.
Les entreprises non conformes s’exposent à des risques réels tel que des rappels à l’ordre, des sanctions, de possible litiges et préjudiciable pour votre réputation.
Par conséquent, cette conformité demande un respect des normes et législations en vigueur pour votre entreprise afin d’échapper à des complications juridiques.
Pour vous aider, dans cet article, étudions ensemble 12 points de réflexion pour votre conformité réglementaire.
Je sollicite votre bienveillance sur ce sujet TRÈS, TRÈS technique. Il est possible aujourd’hui de réunir plus d’une dizaine d’experts spécialisés sur ces normes. Nous souhaitons attirer votre attention sur ce domaine et vous apporter des points de contrôle et de vigilance.
Abordons les 3 normes :
Sur le plan juridique, en lien avec l’humain, sur les produits et services
A) LES NORMES SUR LE PLAN JURIDIQUE
Ce premier pilier propose un focus juridique pour les entrepreneurs en lien avec une institution ou organisation d’état.
1) Le droit des sociétés
À la suite de discussions avec des experts comptables ou des services juridiques, vous vous êtes interrogés sur la meilleure structure juridique pour votre société. Une mise en garde : « précipitation rime parfois avec mauvais choix ». Bien que vos intentions soient réfléchies, il est important de consulter un professionnel sinon gare aux faux pas juridiques !
Vous perdez du temps et de l’argent et peut-être des conséquences plus importantes.
Pour la petite histoire, un institut d’esthétique s’est retrouvé affilier dans les professions libérales alors qu’elle dépend de la CMA.(Chambre des Métiers de l’Artisanat).
Prenez le temps de réfléchir sur la forme juridique la plus adaptée à votre situation !.
Changeons maintenant de thématique et parlons de propriété intellectuelle.
2) La propriété intellectuelle, un actif stratégique
La propriété intellectuelle englobe principalement les brevets, marques et droits d’auteur. Toutes les entreprises sont concernées par ces points.
Vous assurez la protection des créations et des inventions, un processus indispensable et facile à mettre en œuvre. A votre disposition, l’INPI offre une source d’informations et de conseils pertinents.
Premièrement, pour le brevets, vous bénéficiez d’un monopole temporaire sur une invention technique ou industrielle. Il est nécessaire de déposer une demande de brevet si vous désirez obtenir une reconnaissance juridique de votre paternité sur l’innovation.
Les marques servent à différencier vos produits ou services de ceux des concurrents. Le dépôt de votre marque vous garantit un droit d’usage exclusif sur un signe distinctif.
Enfin, les droits d’auteur couvrent les œuvres littéraires et artistiques.
Le droit moral et le droit patrimonial sur vos créations originales vous appartiennent.
3) Les normes internationales, un véritable enjeu pour les exportations
La thématique sur les normes internationales et les réglementations douanières s’avère fondamentale, surtout pour les entreprises axées sur l’exportation.
Avant d’exporter vos produits vers certains pays, vous vérifiez la conformité aux normes techniques et règles sanitaires en vigueur localement. Ces standards concernent des domaines comme la sécurité, la qualité ou l’environnement.
De nombreuses organisations comme l’OMC ou l’ISO éditent des référentiels pour vous informer. Tenez-vous au courant des dernières réglementations applicables sur vos marchés d’exportation.
Par ailleurs, chaque pays impose ses propres formalités administratives et droits de douane sur les importations. Un conseil : documentez-vous sur ces procédures représente un gain de temps précieux.
Le respect de ces contraintes internationales facilite la commercialisation de vos produits sans obstacle sur la scène mondiale.
4) Le droit des contrats un pilier du développement commercial
Un contrat formalise par écrit les droits et obligations de chaque partie. Pour qu’un contrat soit considéré comme valide, vous respectez certains principes essentiels.
Pour conclure un contrat en toute légalité, deux règles d’or s’imposent : un consentement des signataires exempts d’erreurs ou de dol et une clarté totale sur l’objet du contrat et la ou les contreparties attendues.
Pas de vice, pas d’ambiguïté pour une entente juridique solide !
Par ailleurs, certains types de contrats répondent à des règles spécifiques, notamment des contrats de vente soumis au Code de commerce ou des contrats de travail régis par le Code du travail.
La maîtrise des principes juridiques sous-jacents vous évite tout litige commercial. Pour minimiser les risques, la validation de vos contrats par un juriste avant toute signature est recommandée vu la complexité du droit des contrats.
5) Le droit fiscal, un enjeu financier majeur
Poursuivons notre tour d’horizon juridique avec le droit fiscal et les réglementations financières.
Une compréhension solide sur le sujet se révèle nécessaire même en collaboration avec votre expert-comptable.
En effet, chaque entreprise est assujettie à des obligations déclaratives comme le dépôt des liasses fiscales ou la déclaration de TVA ainsi qu’au paiement de l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu selon la forme juridique et de taxes tel que la TVA.
Des sanctions sévères sont imposées en cas de non-respect des délais. Cet article se concentre sur les échéances fiscales en micro-entreprise.
Nous soulignons l’importance de la connaissance du cadre fiscal et réglementaire pour assurer la pérennité de votre business.
6) Le droit de la concurrence, des règles au service de la libre entreprise
Terminons notre tour d’horizon juridique avec le droit de la concurrence, un domaine pour protéger à la fois les consommateurs et les entreprises.
Ce droit vise à garantir un environnement concurrentiel équitable et interdire les ententes, les abus de position dominante et les prises de contrôle.
Par exemple, Orange, SFR, Bouygues signent des accords anticoncurrentiels pour fixer des prix de manière concertés ou d’échanger des informations sensibles. Ces principes engendrent des sanctions pénales
Certaines opérations comme les fusions-acquisitions font l’objet d’une déclaration auprès des autorités.
Un cadre concurrentiel assure la compétitivité de votre activité sur le marché.
B) LES NORMES EN LIEN AVEC L’HUMAIN
Dans ce deuxième pilier, nous traitons les conventions en lien avec l’entreprise, ses collaborateurs.
1) Données personnelles et cybersécurité : des enjeux numériques
Avec la numérisation croissante des entreprises, la protection des données et la cybersécurité deviennent des thématiques incontournables.
Le RGPD impose aux sociétés le traitement des données personnelles afin de respecter des principes comme la finalité du traitement, le consentement des personnes ou leur droit d’accès.
Ces mesures techniques et organisationnelles protègent la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des systèmes d’information. Tout manquement expose l’entreprise à de lourdes sanctions de la CNIL.
De nombreuses entreprises se prémunissent contre les cyberattaques telles que le phishing ou les rançongiciels ou ransomware. Les dirigeants adoptent des procédures de sécurisation (mots de passe robustes, sauvegardes…)
Choisissez d’être accompagné ou conseillé par un juriste spécialisé sur ces sujets récents et complexes.
2) Droit de l’environnement, éthique et RSE : les nouveaux défis
Intéressons-nous maintenant au droit de l’environnement ainsi qu’aux notions d’éthique et de responsabilité sociétale des entreprises.
Le droit de l’environnement fixe des règles pour limiter l’impact des entreprises.
Par exemple, pour la construction d’un nouvel entrepôt ou immeuble ou bureau, l’Etat impose de réaliser des études d’impact sur notre environnement.
L’éthique consiste à se doter de valeurs comme l’intégrité ou la transparence et à bannir les pratiques déloyales.
La RSE implique une démarche volontaire pour contribuer au développement durable grâce à des actions en faveur de l’environnement, des collaborateurs ou des communautés.
S’engager dans ces nouveaux enjeux sociétaux garantit à l’entreprise une amélioration de son image auprès des parties prenantes et participe à la préservation de l’environnement.
3) Le droit des consommateurs, un cadre protecteur
Ce domaine du droit influence directement les consommateurs finaux : le droit de la consommation.
Ce secteur impose des obligations aux professionnels dans le but de protéger les consommateurs lors de leurs achats quotidiens. Celui-ci établit leurs droits à l’information sur les produits et services via des mentions obligatoires sur les prix, garanties, délais de rétractation…
Les consommateurs bénéficient du droit de rétractation soumis à des délais et des conditions spécifiques.
En cas de litige, la défense de vos droits s’effectue devant des instances spécialisées telles que les tribunaux de proximité.
Respecter ce droit de la consommation est obligatoire pour vendre dans les règles auprès des particuliers ou des professionnels.
4) Le droit du travail, garant des relations sociales
Concluons cette partie avec le droit du travail. Ce domaine essentiel réglemente les relations entre les employeurs et les salariés.
Le Code du travail fixe les principes de base comme :
- Respect de la dignité du salarié
- Droit syndical
- Égalité de tous devant l’emploi.
Les différents types de contrats (CDI, CDD, intérim) définissent le temps de travail et les congés payés, ainsi que les conditions de rupture du contrat.
Les entreprises sont tenues de mettre en place des instances représentatives du personnel comme le comité social et économique.
Respecter ce cadre juridique du travail garantit des relations saines et apaisées au sein de l’entreprise, gage d’une performance et d’une productivité optimale.
C) LES NORMES AUTOUR DE VOS PRODUITS ET SERVICES
Dans ce dernier pilier, nous traitons le prisme légal au tour du produit et service.
1) Réglementations produits, anti-corruption et sectorielle
Nous poursuivons notre parcours réglementaire avec le cadre légal qui entoure les produits et la législation anti-corruption.
Sur les produits, des lois comme la directive européenne REACH encadrent spécifiquement les substances chimiques. Certaines catégories de biens comme les cosmétiques, les jouets ou les denrées alimentaires répondent aussi à des règles strictes.
De leur côté, les lois anti-corruption telles que le UK Bribery Act ou le FCPA américain prohibent le recours à des pratiques comme le pot-de-vin pour décrocher des contrats.
En effet, certains métiers comme la banque, l’assurance, la santé ou l’agroalimentaire sont soumis à des cadres légaux spécifiques.
La santé impose le suivi de bonnes pratiques pour les données médicales ou les essais cliniques.
De même, l’agroalimentaire exige des normes strictes de traçabilité et de salubrité des aliments.
2) Sécurité des produits, une priorité réglementée
Abordons ce panorama réglementaire sur les normes de santé et sécurité applicables aux produits.
Vous commercialisez des biens ou services, votre offre respecte les exigences réglementaires propres à chaque secteur en matière de sécurité d’usage.
Pour les produits manufacturés, vous vérifiez l’absence de substances dangereuses, la solidité mécanique ou la tenue à des tests de conformité.
Les services démontrent leur efficacité et protègent la sécurité des consommateurs.
Ces obligations préviennent des risques judiciaires liés à la défectuosité des offres. Des référentiels comme CE, ISO ou AFNOR assurent aussi la traçabilité des démarches qualité.
Conclusion
YESSSSSSSS, vous êtes toujours avec nous ! Même après l’exploration de ce sujet peut-être moins attrayant ou passionnant néanmoins primordial pour une croissance durable et sereine !
C’est le secret d’une croissance sans tracas !
Vous intégrez une grande partie de la conformité réglementaire des obligations légales au sein de votre entreprise.
Minimisez les risques de sanctions et de litiges coûteux si vous appliquez l’ensemble des notions juridiques, éthiques et de responsabilité sociale dans votre business.
Vous renforcez la confiance de vos clients, partenaires et investisseurs.
Les 12 NORMES présentées dans cet article offrent un cadre solide pour naviguer dans le complexe paysage réglementaire.
En fin de compte, une approche proactive et informée de la conformité réglementaire est un investissement précieux dans l’avenir et la prospérité de toute entreprise.
Partagez en commentaire votre lien ou votre amour (LOL) pour les normes et la conformité règlementaire des obligations légales.
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Oui c’est une bonne proposition. Je pense que je ne prends pas suffisamment de temps pour ce type d’écriture qui permet de diminuer sa charge mentale. C’est aussi intéressant lors de la relecture de voir si nos actions ont eu des impacts sur notre situation.