ANALYSE DU CHALLENGE TIKTOK

Cet article est en lien avec le défi qu’Olivier Roland nous a lancé en tant que blogueur pro. Pour éviter toute incompréhension, je vous invite à commencer par lire :

« Comment Olivier Roland a perturbé mon organisation et le lancement de mon 1er challenge ?».

C’est avec grand plaisir que je partage avec vous après ces 30 jours de vidéos « short » le résultat sur les 3 réseaux Tiktok, YouTube et Instagram.

En tout premier, je suis très fier de moi : du travail réalisé, d’avoir réussi à produire tous les jours du contenu et de le poster sur les réseaux. Ce malgré certaines difficultés que je développe ci-dessous.

1) LES APPORTS

Il n’a pas été simple de sortir de ma zone de confort. Dans le sens où je ne suis pas vraiment à l’aise devant la caméra. Surtout j’ai dû accepter de me voir avec tous les défauts sur les vidéos et par conséquent lâcher prise avec les détails.

Puis, je n’ai quasiment jamais posté sur les réseaux sauf sur LinkedIn. Donc c’est totalement nouveau de travailler sur YouTube, TikToK et Instagram pour poster des publications .

J’ai dû me familiariser avec les réseaux sociaux. Je vous avoue que c’est compliqué  de ne pas savoir réellement : Où est ce que je vais ? J’ai eu beaucoup de STRESS pour sortir un travail correct . Est-ce que c’est le bon thème ? Enfin, bref mille questions … Par exemple sur TikTok j’étais complètement perdu.

Au fur et à mesure de l’avancement du défi, je me suis senti beaucoup plus à l’aise face à la caméra. Puis j’ai réussi à faire de moins en moins de prises.

Pour finir sur les APPORTS, le fait de tenir l’intégralité du défi c’est une première victoire et le plus important de m’accorder une meilleure confiance pour la suite.

Être capable de poster pendant 30 jours sur les réseaux, cela a été un réel challenge pour m’améliorer et continuer sur le développement de mon activité

2) LES AXES D’AMÉLIORATIONS

Si je m’interroge sur les axes d’amélioration. La mise en place de ce défi a été à mon sens beaucoup trop courte. Une bonne préparation aurait permis un résultat meilleur.

L’idéal aurait été d’être en avance avec une semaine voire dix jours de contenus sur les différents sujets à traiter pour m’enlever du stress.

Le format d’une MINUTE est très frustrant. J’ai eu l’impression de ne rien dire, juste quelques pistes de réflexion. A mon sens, pour un prochain défi, un format entre deux et cinq minutes serait plus adapté.

Pour finir, je pense qu’un réel effort apporté sur le montage. Ça aurait permis beaucoup plus de dynamisme en parallèle d’une meilleure maîtrise du logiciel de montage.

3) LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

La plus grosse difficulté a été pour moi de lâcher prise sur le perfectionnisme. Parfois j’ai réalisé entre 70 et 80 prises pour éviter la phase du montage et obtenir un résultat correct.

Il est toujours difficile d’être à l’aise à l’oral devant une caméra et de s’accepter à la lecture de la vidéo. De plus, j’étais limité par le temps malgré des idées plein la tête, une envie de donner le meilleur de moi-même pour un résultat optimum.    

J’ai dû aller à l’essentiel pour tenir le rythme. Souvent accepter que tout ne soit pas parfait et à tout prix sortir une vidéo.

Certaines semaines, j’ai réussi à réaliser trois à quatre vidéos en avance. Sauf que parfois je me suis retrouvé le jour même sans aucune vidéo et obligé d’enregistrer en mode plus ou moins freestyle.

De même après une journée de séminaire, je n’avais aucune énergie pour sortir une vidéo. Une remise en question de tous les jours pour ce défi fut ultra importante à mes yeux.

Maintenant les problèmes techniques rencontrés :

Par exemple, je suis en forme. J’ai réalisé une bonne prise. La voix est claire, aucune hésitation et là bim !!! le micro n’est pas branché … Je suis énervé, je recommence la prise une fois, deux fois et évidement le résultat est mauvais, nul…

Autres éléments perturbateurs :

Un matin, je me taille la barbe, fausse manœuvre. Je me retrouve sans barbe alors que je désire garder une image constante pour l’ensemble du défi.

Une autre fois, je pratique la boxe pour me défouler. Au réveil le lendemain, ô surprise !! un œil au beurre noir et je me dis impossible de tourner une vidéo avec cette tête là…

Autre chose, j’habite dans un endroit de la Bretagne magnifique. Où la réception Internet est capricieuse! Parfois, c’était impossible de télécharger la vidéo du jour et de la poster sur les réseaux. Je suis obligé de trouver un autre endroit pour partager la vidéo. J’ai même eu des petits couacs avec des publications en story plutôt qu’en réel.

Heureusement, j’ai réussi à transformer ces éléments en source d’inspiration.

Dernier point perturbateur, la panne d’inspiration …

Toute la journée, je cherche un thème à traiter pour donner de la matière sans que le contenu soit superficiel, apporter une information en moins d’une MINUTE.

Pas très évident et surtout aucune idée. Il est parfois 18h30 voir 21h 30 et toujours rien d’enregistrer. La fatigue s’installe, aucune énergie et pourtant : Il me faut une vidéo.

4) SI JE DEVAIS FAIRE AUTREMENT

En tout premier, je modifierais le temps, le nombre et le rythme de publications des vidéos à savoir trois par semaine, une le lundi puis le mercredi et la dernière le vendredi.

Ensuite, j’anticiperais le projet pour avoir la possibilité de communiquer une information de qualité et également pour pouvoir continuer mon activité à côté sans être juste 100% focus sur les contenus des vidéos.

De plus, je ferais un mixte entre la vidéo face caméra et la vidéo dessinée de manière à apporter une animation supplémentaire, garder du rythme avec plus de lisibilité et de clarté grâce aux planches de sketchnoting numériques.

Enfin, je commencerais par effectuer une mini formation sur les montages vidéos avec le téléphone pour être plus rapide et efficace.

Pour conclure sur ce défi, je souhaite remercier toutes les personnes qui m’ont aidé par des retours. Vos commentaires positifs pour améliorer les vidéos ainsi que toutes les personnes qui m’ont suivi et se sont abonnées sur les réseaux.